La cellule de suivi des victimes civiles (CCTC) a été créée au sein de la Force internationale de sécurité et d’assistance (FIAS) de l’OTAN en Afghanistan en 2008, pour collecter des données relatives aux victimes civiles. Après avoir instauré ce mécanisme, de nouvelles directives tactiques et des recommandations ont été publiées par la FIAS et l’OTAN, pour s’efforcer de réduire les dommages collatéraux. Ainsi, l’année suivante, le nombre de pertes civiles causées par les frappes des forces pro gouvernementales était nettement en baisse. Dans cet exemple, le respect des principes du DIH peut s’expliquer par les pressions internationales exercées et l’influence de l’opinion publique, mais aussi par la nécessité de « réagir aux accusations ».