Croatie

Différentes mesures ont été mises en place en Croatie afin de rechercher les personnes qui avaient été portées disparues pendant le conflit armé de 1991 à 1995, en ex-Yougoslavie. Ceci a conduit à des résultats concrets pour un certain nombre de disparitions : de nombreuses dépouilles de personnes décédées ont été retrouvées et identifiées. Les familles des personnes disparues et la société civile ont joué un rôle essentiel pour résoudre ces affaires de disparition. Toutes ces initiatives – qui s’inscrivent dans le respect du DIH – ont pu contribuer à surmonter certains des traumatismes causés par la guerre.
En 1998, la Croatie a ratifié la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel. Dès lors, elle a entrepris différentes activités de déminage et est parvenue à éliminer de nombreuses mines terrestres antipersonnel de son territoire. Le fait que la Croatie se soit conformée à ses obligations en application du DIH s’explique par différents facteurs, parmi lesquels : une prise de conscience que ces activités auront certainement un effet bénéfique sur le pays et des conséquences positives à long-terme – pour le développement socio-économique du pays, par exemple ; et un soutien et des pressions politiques extérieures émanant d’une grande diversité d’acteurs, notamment d'États tiers.