En 1998, la Croatie a ratifié la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel. Dès lors, elle a entrepris différentes activités de déminage et est parvenue à éliminer de nombreuses mines terrestres antipersonnel de son territoire. Le fait que la Croatie se soit conformée à ses obligations en application du DIH s’explique par différents facteurs, parmi lesquels : une prise de conscience que ces activités auront certainement un effet bénéfique sur le pays et des conséquences positives à long-terme – pour le développement socio-économique du pays, par exemple ; et un soutien et des pressions politiques extérieures émanant d’une grande diversité d’acteurs, notamment d'États tiers.