Dans la ville de Gao, en 2013, un commandant des forces de l’armée française a pris la décision d’utiliser des calibres 30 mm, au lieu d’un hélicoptère équipé de missiles, pour détruire un poste de police passé sous le contrôle de l’ennemi, considérant que le recours à des Euromissiles HOT en zone urbaine présentait un risque de dommages collatéraux trop élevé pour les civils. Cet exemple de respect des principes du DIH semble avoir aussi présenté un intérêt militaire pour les forces armées françaises, en contribuant à rendre leurs opérations plus légitimes auprès de la population locale.