Durant le conflit armé qui l’opposait au gouvernement du Soudan, le Mouvement/Armée de libération du peuple soudanais (SPLM/A) s’est engagé à interdire totalement les mines antipersonnel, en adoptant, en premier lieu, une résolution, puis en signant un Acte d’engagement. En 2002, il a signé un Mémorandum d’entente avec le gouvernement du Soudan et le Service de l’action antimines des Nations Unies (UNMAS) afin d’entreprendre des actions de déminage. À la suite de l’indépendance du Soudan du Sud, le SPLM/A, alors à la tête du pays, a favorisé la succession du Soudan du Sud à la Convention d’Ottawa et a poursuivi son travail de déminage du territoire.