La Cour suprême du Népal a joué un rôle important pour veiller à ce que le Népal respecte le DIH, en rendant des décisions historiques sur les motifs de la détention et sur la légalité des amnisties accordées.
Dans la perspective des négociations pour rétablir la paix, le gouvernement népalais a libéré des centaines de rebelles maoïstes qui avaient été placés en détention dans le cadre du conflit.
En 2010, près de 3 000 anciens enfants soldats avaient été démobilisés des forces armées maoïstes après que les Nations Unies eurent établi qu’ils étaient mineurs. La démobilisation était l’une des principales mesures du Plan d’action signé en 2009 par les Nations Unies, le gouvernement népalais et le Parti communiste unifié du Népal (maoïste).
Après avoir dialogué avec le CICR pendant plusieurs années, en 1997, l’armée népalaise a intégré le DIH dans son programme d’instruction militaire. En 2006, les formations sur le DIH sont devenues obligatoires en vertu de la loi sur l’armée.